Bannans 25560

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Situation : 10 km au Sud-Ouest de Pontarlier. / Superficie : 1140 / Altitude : 810 / Population : 378 / Nom des habitants : les Bandrayard(e)s
Maire : Louis GIROD (Retraité) / Secrétaire : Laura BEILHARTZ
Tél : 03 81 49 85 81 / E-mail : mairie.bannans@gmail.com
Permanences : Lundi de 17h à 19h - Jeudi de 15h à 17h
Adresse Mairie : 19, rue Laurent Troutet
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CUENOT - DEMAT - Matériaux anciens, Démolition

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Peu connu au Moyen Âge, Bannans apparait dans les textes vers l'an 1000. Son histoire médiévale est alors étroitement liée pour plusieurs siècles à l'abbaye de Romainmôtier (en Suisse dans le canton de Vaud), qui avait trouvé à Bannans, au coeur de la Chaux d'Arlier, un site priviléglé entre ses deux pôles d'attraction, Romainmôtier et Salins. Bannans servait de pied à terre aux moines dans leurs déplacements.

Au déclin de Romain môtier, la seigneurie de Bannans est cédée en 1584 à Nicolas Barillet contre un domaine aux Grangettes et à St Point. L'échange sera homologué en 1594 par l'abbé de Cluny et les habitants reconnaîtront en mars 1595 les droits féodaux du nouveau seigneur. Mais peu de temps après, le fils de Barillet prend part à la révolte des Pays-Bas contre son roi; ses biens seront confisqués et vendus.

Le domaine de Bannans fut alors acquis en 1657 par Antoinette Marchant, Dame de la Châtelaine de Salins. Il devait y rester jusqu'à la Révolution française.

Le château fut partiellement démoli par les habitams qui s'étaient révoltés contre Barillet. La famille Marchant le fit reconstruire en 1743. En 1759, il devint mairie-école jusqu'en novembre 1985, date à laquelle il est complètement anéanti par un incendie. Le Conseil Municipal décide alors de reconstruire une mairie sur ses ruines où seule la cave est conservée. Son parc d'environ un hectare au centre du village, est toujours appelé 'Le Château', les piliers des entrées principales ont été conservés; c'est dans ce cadre que sera prochainement construit un amphithéâtre en plein air ainsi qu'un terrain de jeu. La construction d'un moulin sur le Drugeon peut être datée de 1416. L'église reconstruite en 1725, placée sous le vocable de St André, possède un clocher porche couvert par un toit à l'impériale.

Trois paysages caractérisent le territoire du sud au nord. Dans la partie basse de la commune, en bordure du Drugeon, les marais et les tourbières prennent une place importante. Plus haut, de part et d'autre de la D471, les terrains sont plus secs, c'est le domaine des pâturages et des prairies de fauche. Enfin, l'extrémité nord du territoire, une zone en partie boisée culmine à 875m.

Le village s'est installé dans la partie basse de la commune. L'habitat est groupé autour de la mairie, l'église et la fromagerie. De belles fermes, typiquement franc-comtoises, à la toiture large, présentent de beaux exemples de souleret, véritable galerie extérieure, protégée par le prolongement du toit sur le mur goutterot.
L'évolution démographique régulière du village par l'arrivée de deux à trois ménages chaque année, amène la construction de nouvelles maisons sur des terrains privés, ainsi que la réhabilitation et l'aménagement de logements dans certaines fermes.