Jougne 25370

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Situation : 19 km de Pontarlier, 4,5 km de la frontière Suisse / Superficie : 2903 / Altitude : 1000 / Population : 1 862 / Nom des habitants : les “Jougnards”
Maire : Michel MOREL (Contremaîtres, agents de maîtrise) / Secrétaire : Patricia Costa, Yves Querry, Sarah Polito, Mireille Gey, Florence Paquette.
Tél : 03 81 49 11 75 / Fax : JOUGNE / E-mail : accueil@mairiedejougne.fr
Permanences : accueil physique : du lundi au vendredi de 16 heures à 18 heures

accueil téléphonique : du lundi au vendredi de 8h30 à 12 h et de 14 h à 18 heures
Adresse Mairie : 1, Place de la Mairie
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La chaîne du Jura forme une barrière entre la France et la Suisse et Jougne se trouve au débouché d'une des rares voies de passage naturelles.

A l'époque médiévale, Jougne était un important péage sur la route France-Italie et il domine la vallée de la Jougnena.
Depuis la 'Piquemiette', on peut découvrir une très belle vue sur les Alpes. Des anciennes fortifications, il reste : une porte, des remparts, des ruines du château fort. La chapelle Saint Maurice (MH**) est du XIIème et possède une crypte carolingienne.

Jougne est un village touristique et une station réputée pour les sports d'hiver (site de Piquemiette pour le ski alpin) et les randonnées et ski de fond dans la forêt de la Joux. Un musée animalier étonnant, avec des scènes d'animaux dans des situations originales.

De nombreux hôtels-restaurants et collectivités, ainsi que des centres de vacances. Nombreuses associations dont la célèbre Union Musicale.

  Renseignements : Office de Tourisme Tél. 03 81 49 13 81

Personnages remarquables

La commune de Jougne a compté parmi ses administrés de nombreux personnages qui ont marqué de manières plus ou moins différentes l’histoire de notre petite cité au cours du 19ème siècle, parmi eux citons : Émile Reverchon (1811-1877) - Arthur Jantet (1838-1874) - Émile Roux (1844-1889) - Paul Loye (1961-1890) et plus près de nous, le docteur Paul Charlin (1884-1976).

Mais celui qui a eu une destinée et une vie très accomplie est sans doute Dionys ORDINAIRE.

Né à Jougne, le 10 juin 1826, cet enfant de JOUGNE perd son père à l’âge de neuf ans et il est envoyé au séminaire de Nozeroy pour répondre aux aspirations religieuses de sa mère.
En 1844, c’est la rupture qui le conduit au lycée de Dijon, et il entre à l’École Normale Supérieure en 1848, année décisive pour lui, puisqu’elle en fait un témoin de la révolution et un républicain affirmé. Agrégé de lettres, sa carrière professorale le conduit à Colmar, Besançon, Pau, Amiens, La Flèche et Versailles.

Au cours de ces années d’enseignement, son sens critique et sa personnalité en font un farouche opposant au régime impérial et au clergé. La guerre de 1870 le conduit au journalisme et il se voit confier la direction de «La Petite République Française» journal populaire fondé par Gambetta. Puis il entre en politique et devient député de Pontarlier, où il est reconduit à trois reprises dans ses fonctions.
Il meurt à Paris le 15 octobre 1896.

Ardent défenseur des idées républicaines, et opposé au pouvoir religieux, il avait malgré tout toujours gardé de bonnes relations avec le curé de Jougne, qui facilita le retour de sa dépouille dans son village natal, pour y être enterré religieusement.

Un autre personnage, Jules César parle de Jougne dans ses guerres de Gaule. Il fit étape de retour d'Helvétie, une route aux Echampés par laquelle il est arrivé porte son nom.